La boîte crânienne de Béa est une boîte à malices.

Il en sort de drôles de boîtes qui mettent le monde en boîte.

Pure poésie et fantaisie débridée, suivons Béatrice Lecomte : elle nous fait visiter son univers.

Riche de références aux artistes chers à notre metteuse en boîte, de clins d’oeil à notre culture collective,

chaque objet est un spectacle qui nous fait voyeur de nos propres mémoires.

Loin d’enfermer, ces boîtes nous ouvrent toutes les portes. Chacune, à sa manière,

ironique ou kitsch, suréaliste ouenfantine, est une incitation à l’évasion.

Une pin-up dans sa piscine californienne, et je me fais mon cinéma.

Un bûcheron perdu dans une immensité neigeuse, et je me fais mon roman.

Tous ces personnages, leurs décors, leur histoire, le renversement des perspectives sont

une bouffée d’oxygène pour les yeux.

Il faut s’attendre à les ouvrir en très grand pour ne pas perdre une miette de ces mini-mondes.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :